Les emballages des aliments ne se limitent pas à polluer l’environnement, mais agissent également sur votre organisme. Susceptibles de contaminer les aliments, ils engendrent divers risques pour la santé et peuvent diminuer votre capacité à assimiler les nutriments dans votre corps. Suivez le guide pour mieux connaitre les conséquences des emballages au quotidien et découvrir la nouvelle étude sur leurs effets au niveau des cellules absorbantes de l’intestin.
Emballages alimentaires : de quoi parle-t-on ?
S’ils ont été mis au point dans un but de protection, de conservation et de transport, les emballages mettent différentes matières au contact des aliments. Il peut s’agir de carton, de plastique, de métal, de bois ou de verre. Ils favorisent la conservation des qualités nutritionnelles et limitent les possibilités de contamination, cependant ils ne sont pas sans risques pour la santé et la qualité de votre immunité.
Quels sont les risques ?
- La première conséquence est le risque de dégradation des aliments dont les composés sont absorbés par l’emballage. Il en découle une baisse de la qualité nutritionnelle.
- La seconde intervient dans le cas où l’emballage est altéré et laisse passer des substances volatiles qui contaminent les aliments.
- La troisième est la migration des composants nocifs de l’emballage dans les aliments.
Parmi les substances connues qui se transmettent de l’emballage à l’aliment, on retrouve les perturbateurs endocriniens bisphénol A et phtalates, ainsi que les hydrocarbures, les micro-plastiques et bien d’autres. De récentes études mettent également en avant les effets de substances issues des emballages sur la perméabilité intestinale.
Une absorption des nutriments amoindrie
Les soupçons sur les emballages alimentaires se précisent quant aux conséquences négatives qu’ils entrainent sur le fonctionnement de votre tube digestif. Une action qui réduirait la faculté de l’organisme à assimiler les nutriments et donc indirectement à votre bien-être. Une étude menée en février 2018 à l’Université de Binghamton dans l’État de New York a exploré le sujet.
Les chercheurs se sont penchés sur les effets des doses de nanoparticules au niveau de la fonction cellulaire, en prenant en compte de petites quantités équivalentes aux emballages. Parmi elles, les nanoparticules d’oxyde de zinc modifient la capacité d’absorption des nutriments par l’intestin. Et ce dans le cadre de doses semblables à des repas normaux qui seraient consommés au cours d’une journée.
On retrouve ces nanoparticules d’oxyde de zinc dans de nombreuses boites de conserve. Elles permettent aux aliments producteurs de soufre de ne pas se colorer et possèdent une action antimicrobienne. À travers la spectrométrie de masse, l’étude a permis d’évaluer la quantité de particules transférées dans la nourriture de différentes conserves (thon, maïs, asperge et poulet). Les résultats montrent une hausse 100 fois supérieure à un apport journalier normal en zinc.
Or, ces nanoparticules migrent vers le tractus gastro-intestinal et diminuent la surface nécessaire aux cellules absorbantes intestinales. C’est cette perte qui empêche une complète assimilation des nutriments. Devant les résultats en laboratoire, les chercheurs émettent également l’hypothèse d’un risque d’augmentation de la perméabilité intestinale à long terme et donc la possibilité de voir des composants passer dans le sang.
« Cet article est purement informatif, Phyto-Actus-Conseils n’a pas vocation à prescrire un traitement médical ou à réaliser un diagnostic. Nous vous invitons à vous rendre chez un praticien de santé naturelle si vous présentez une gêne ou un mal-être. »