Réputés sains et nutritifs, les sushis et autres makis sont appréciés pour leur fraicheur et sont de plus en plus fréquents dans nos assiettes. Venu du japon, ce plat typique se compose généralement de boulettes de riz gluant assaisonné et agrémenté de poisson cru.
Déclinés en de multiples versions dans nos restaurants français, ils doivent néanmoins se déguster avec un œil averti sur la qualité et en quantité maitrisée. Suivez le guide pour mieux connaître les atouts comme les points négatifs de la cuisine japonaise !
Le poisson cru
Dans l’ensemble, les plats créés à partir de poisson cru sont excellents pour la santé.
Avec une grande richesse en protéines, magnésium et oméga-3, les poissons comme le saumon ou le thon que l’on retrouve dans les sushis apportent de nombreux bienfaits. Ils sont notamment un atout pour atténuer le risque de maladies cardiaques.
Cependant, une consommation accrue de poisson cru n’est pas sans risques. Elle représente la première cause d’empoisonnement au mercure chez l’Homme. La fraicheur est également essentielle ! Le British Medical Journal a déjà mis en garde les amateurs de sushis des dangers liés de l’ingestion de parasites avec le poisson cru.
Les différents ingrédients d’accompagnement
En dehors du poisson et du riz, les makis et sushis se composent de concombre, avocat, gingembre et algues riches en vitamines, fibres, acides gras, minéraux… Les algues apportent notamment de l’iode, des antioxydants, ainsi que des fibres qui favorisent la lutte contre le mauvais cholestérol.
Malgré tous ces bienfaits, cette cuisine à répétition manque de variété et peut conduire à diverses carences nutritives. Selon la diététicienne Barbie Boules, il ne faudrait pas consommer plus de 10 à 15 pièces de sushis par semaine. Autant dire que ceux qui dépassent deux repas de cuisine japonaise par semaine vont devoir se poser les bonnes questions !
Le cas épineux du riz gluant
Bien que le riz brun soit meilleur pour la santé que le riz blanc, aucun des deux n’est mauvais. Source de glucides, le riz apporte des fibres et favorise le transit intestinal. Or, le riz utilisé pour les sushis est agrémenté de vinaigre et de sucre. Cela lui procure une saveur agréable, mais multiplie les calories et les effets néfastes du sucre.
De plus, le riz ne se digère pas à la même vitesse que le poisson cru. Il est composé d’amidon gluant riche en gluten qui a tendance à venir se coller sur les parois de la muqueuse intestinale.
La digestion des plats japonais demande donc beaucoup d’effort à l’organisme et se suit fréquemment d’une fatigue passagère.
Un fréquent abus de sauce soja !
On en raffole tous, mais cette sauce d’origine chinoise fabriquée à partir de la fermentation du soja est soit très riche en sel, soit très riche en sucre. Bien qu’elle contienne des probiotiques, une trop grande consommation est à éviter surtout si vous devez suivre un régime pauvre en sel. La version sucrée est évidemment très calorique.
Une cuisine originale souvent détournée
Entre les California rolls et les makis de toutes sortes, la véritable cuisine japonaise a connu un relooking à la mode occidentale. Si vous souhaitez garder la ligne, il est impératif d’opter pour les sushis classiques et d’éviter les makis avec du fromage frais, de la mayonnaise et autres ingrédients riches en lipides.
« Cet article est purement informatif, Phyto-Actus-Conseils n’a pas vocation à prescrire un traitement médical ou à réaliser un diagnostic. Nous vous invitons à vous rendre chez un praticien de santé naturelle si vous présentez une gêne ou un mal-être. »