Maladies féminines : quels sont les atouts de la naturopathie ?

Outre les maladies typiquement féminines, divers troubles touchent plus particulièrement les femmes que les hommes. Elles sont ainsi la cible d’endométriose, SOPK, problèmes de thyroïde, ostéoporose et autres… S’il n’existe pas de remède miracle, la naturopathie vous vient en aide au travers des bienfaits des plantes et de divers nutriments.

Suivez le guide pour mieux comprendre ces maladies et connaitre les solutions bénéfiques pour vous accompagner.

Les dérèglements de la thyroïde

dérèglement de la thyroïde

Qu’il s’agisse d’hypothyroïdie ou d’hyperthyroïdie, les maladies thyroïdiennes auto-immunes se montrent bien plus fréquentes chez les femmes. C’est notamment le cas de la thyroïdite qui touche 4 femmes pour seulement 1 homme. Cette différence semble provenir des hormones sexuelles de la femme lorsqu’elles agissent sur le système immunitaire. La capacité immunitaire est impactée par les œstrogènes, laissant le champ libre aux maladies auto-immunes.

Parmi les éléments qui entrent dans la fonction thyroïdienne, l’iode est le principal oligoélément. Une carence est constatée dès lors que le taux passe sous la barre des 100 microgrammes. Il est alors recommandé d’opter pour une supplémentation. À l’exemple du fucus, du kelp ou de la laminaire, il existe de nombreuses plantes pour combler le manque. C’est le cas de la résine de guggul qui contribue à améliorer l’absorption de l’iode. Elle favorise ainsi le bon fonctionnement de la thyroïde.

Les plantes adaptogènes épaulent l’organisme dans la lutte contre les formes de stress qui l’agresse.  Des plantes comme l’ashwagandha ou la rhodiola agissent comme des régulateurs naturels de la thyroïde.

Maladies féminines : l’endométriose 

Maladies féminines endométriose

Généralement liées au cycle menstruel et à la fertilité, les pathologies dites féminines touchent les femmes à différents niveaux.

Parmi les maladies féminies, l’endométriose apparait lorsque l’endomètre ne recouvre plus seulement l’utérus. Il se développe alors dans les trompes, les ovaires et d’autres zones du corps. Durant les cycles menstruels, il continue de grossir, se décompose et saigne. Piégé en dehors de l’utérus, il provoque des lésions et des kystes. Il cause également d’importantes douleurs jusqu’à la ménopause.  Il n’est pas rare de voir se développer des inflammations chroniques et des difficultés à tomber enceinte.

Reconnue depuis peu, l’endométriose impose des niveaux de douleurs variables à près d’une femme sur dix. Si une opération chirurgicale est envisageable, il est possible de voir les lésions revenir au fil des menstruations. Pour soulager les douleurs qui en résultent, il ne faut pas négliger une alimentation adaptée. N’oubliez pas d’ajouter à vos repas quotidiens les divers aliments reconnus comme inflammatoires (chou-fleur, myrtilles, poissons gras…).

Certaines plantes phytoprogestatives interviennent sur le plan hormonal en produisant une action similaire à la progestérone. Elles permettent ainsi de réduire une hyperœstrogénie. Parmi elles, on retrouve l’alchémille et le gattilier, fréquemment en association avec l’achillée millefeuille. Elles sont complétées par l’effet bénéfique de plantes sur les cellules d’endométriose. C’est notamment le cas du chardon-Marie, de la liane du Pérou, mais aussi de l’armoise japonaise.

Maladies féminines : le syndrome des ovaires polykystiques (SOPK) :

Syndrome des ovaires polykystiques

Le syndrome des ovaires polykystiques peut être la source d’infertilité, de diabète et d’une pilosité abusive. On observe alors de hauts niveaux de testostérone pour contrebalancer le faible niveau d’estradiol. Néanmoins, à ce jour, cette pathologie ne possède pas de traitement. Les femmes atteintes de SOPK sont plus aisément sujettes aux maladies cardiovasculaires, diabètes, maladies auto-immunes, à l’obésité, la dépression… En cas de doute, veillez à consulter un professionnel de santé pour un accompagnement de qualité.

Dans le cas des maladies féminies de type SOPK, le rôle de la naturopathie est d’étudier les symptômes pour les apaiser et les réduire. À l’aide de plantes comme l’ortie, l’alchémille, le chardon-Marie, le framboisier et autres, une supplémentation ciblée permet d’agir de différentes manières :

  • mieux équilibrer les cycles menstruels ;
  • réguler la résistance à l‘insuline ;
  • favoriser le bon fonctionnement de la thyroïde ;
  • prendre soin de la flore intestinale ;
  • soutenir le foie…

L’ostéoporose

maladies féminines ostéoporose

Pathologie systémique de l’os, l’ostéoporose ne fait pas partie des maladies féminines. Elle touche cependant 2 à 3 fois plus souvent les femmes que les hommes. Après 65 ans, elle concerne près de 39 % des femmes et 70 % après 80 ans. Cependant, le passage à la ménopause semble le principal facteur de l’ostéoporose chez la femme. Elle résulte d’une altération de la microarchitecture des os et d’une diminution de la masse osseuse. Automatiquement, les os deviennent plus fragiles et le risque de fracture augmente considérablement.

Au travers de compléments alimentaires, il existe des solutions pour limiter et ralentir les conséquences de l’ostéoporose. Un apport en calcium est bien sûr important. L’ajout de zinc et de magnésium contribue à une meilleure fixation du calcium sur les os. Des études ont notamment mis en avant qu’un taux élevé de magnésium dans le sang réduit de 44 % le risque de fracture lié à l’ostéoporose.

« Cet article est purement informatif, Phyto-Actus-Conseils n’a pas vocation à prescrire un traitement médical ou à réaliser un diagnostic. Nous vous invitons à vous rendre chez un praticien de santé naturelle si vous présentez une gêne ou un mal-être. »

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